...Mais, plus
significatif, semble-t-il, serait cette dialectique que
l’artiste a introduite entre l’extérieur et l’intérieur
vide des œuvres. Ce sont « les œufs du vent » nous
dit-il, indiquant par là que cette vacuité dans laquelle
le regard peut errer, est la seule façon de représenter
l’existence d’une potentialité infinie, de germes donc,
apportés par le vent auquel toutes les mythologies
accordent un pouvoir fécondant, qu’il s’agisse du «
souffle », du « pneuma » des stoïciens ou de l’«°esprit
» dont parle Anaxagore ; germes où la vie sommeille
encore, prise qu’elle est entre naissance et mort
également possibles, et qui ne pourra se développer que
par cette dialectique en triomphant de la pourriture. Fernand Fournier, Paris, septembre 2012 |
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