"Quand je parle de la
beauté des figures, je ne veux pas dire ce que la
plupart des gens entendent sous ces mots, des êtres
vivants par exemple, ou des peintures ; j'entends la
ligne droite, le cercle, les figures planes et
solides formées sur la ligne et le cercle au moyen
des tours, des règles, des équerres...car je
soutiens que ces figures ne sont pas comme les
autres, belles sous quelque rapport, mais qu'elles
sont toujours belles par elles-mêmes et de leur
nature, qu'elles procurent certains plaisirs qui
leur sont propres et n'ont rien de commun avec les
plaisirs du chatouillement."
Platon Philèbe, Paris, G F.,
1969, p. 346. Extrait de
l’essai de Fernand Fournier de septembre 1993 |